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Le Progrès

Assemblé à la main et tiré dans les sous-sols de l’hôpital de la Charité de Lyon dans le 2° à ses débuts, Le Progrès est devenu un groupe de presse imposant diffusé quotidiennement à près de 200.000 exemplaires dans 5 départements. Le journal dispose de nombreuses filiales œuvrant dans les médias et l'événementiel.

immeuble siege lyonnais le progres confluence

De sa première édition il y a près de 250 ans, le lundi 12 décembre 1859, Le Progrès se positionne à son origine comme un journal indépendant et radical. Parfois, Le Progrès dérange et les interdictions de parutions sont communes durant le Second Empire, sous le règne de Napoléon II.

Un quotidien d’Histoire, de Napoléon à Macron

Paru pour la première fois le 12 décembre 1859, Le Progrès est un quotidien régional français diffusé à Lyon, son siège, et se répand dans le Rhône, l’Ain, le Nord de l’Isère, la Loire, la Haute-Loire et le Jura.

Lancé avec 4 pages quotidiennes vendues à 15 centimes et tiré à 1.000 exemplaires la première année, Le Progrès gagne rapidement en popularité : son tirage s’accélère avec 2.000 exemplaires en 1865, puis 5.000 en 1869. Ce qui ne tarde pas à faire du Progrès un quotidien local au rayonnement régional.

Durant son premier siècle d’existence, ce journal indépendant œuvre sous la souveraineté de Napoléon III. Il contribue à l’opposition républicaine durant le Second Empire où il acquiert un statut de poids lourd de la presse quotidienne régionale, tirant à quelques 10.000 exemplaires juste derrière son principal concurrent, Le Salut Public.

Le Progrès sous la houlette de Léon Delaroche

En 1880, un homme d’affaires parisien œuvrant dans la presse marque un tournant sans précédent pour Le Progrès. Léon Delaroche rachète le quotidien et abaisse son prix de 15 à 5 centimes : Le Progrès tire alors à plus de 100.000 exemplaires à la fin des années 1890 et touche toutes les strates de la population.

Entre 1890 et 1905, le journal fait aussi l’objet d’un supplément dominical : le Progrès illustré, qui en 15 ans proposera pas moins de 750 numéros dédiés à l’histoire lyonnaise, aux modes, aux sorties et à la culture dans le Grand Lyon.
Le Progrès devient durant cette époque le premier journal lyonnais décliné en de nombreuses éditions locales. Sa diffusion dépassant même l’ensemble des tirages concurrents réunis.

La traversée des guerres

Aux prémices de la Seconde Guerre Mondiale, Le Progrès augmente sa pagination passant d’un journal de 4 à 8 pages et tire désormais à près de 200.000 exemplaires. Les affres de la guerre et la censure militaire contraignent le quotidien à n’imprimer qu’une seule page entre 1914 et 1918.

À l’Armistice, Le Progrès reprend des forces, et conquiert même de nouvelles parts de marché, en améliorant sa distribution dans les départements et communes rurales autour de Lyon. Le quotidien tire à quelques 260.000 exemplaires à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale.

Ayant son siège au cœur du quartier de La Confluence, au 4, rue Montrochet, dans le 2e arrondissement, les activités du Progrès résistent aux périodes de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à l’opération militaire Anton marquant l’invasion de la zone libre française par les allemands en novembre 1942.

Se portant fort de sa réapparition le 8 septembre 1944, Le Progrès se retrouve au milieu d’une concurrence rude. Le Progrès priorise les accords, les absorptions et les fusions avec d’autres journaux. Dans ce marché à forte concurrence, deux journaux restent en piste : l’Écho du Sud-Est et Le Progrès. En septembre 1966, Le Progrès s’allie au Dauphiné libéré. De 1986 à 2006, le journal passe d’un propriétaire à un autre et perd peu à peu le contrôle de ses activités.

De l’instabilité au succès

Ce n’est qu’en 2009 que le titre retrouve une certaine stabilité à la suite de son rachat par le groupe EBRA, filiale du Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Le Progrès opte alors pour deux types de journaux : un quotidien gratuit imprimé la veille (tirant à 250 000 exemplaires) et un quotidien payant qui propose des contenus exclusifs aux abonnées., un journal numérique à partir dès le matin, une consultation illimitée de l’actualité locale et internationale 24 h/24 et 7 J/7.

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© https://www.toolyon.com

Société, consommation, économie et emploi, commerces locaux, le journal traite les thématiques de la vie quotidienne des lecteurs. D’envergure régionale, Le Progrès insiste dans la qualité de sa ligne éditoriale. Elle garde une avance quant aux besoins d’informations des lecteurs grâce à une veille médiatique proactive.

Du côté de l’audience, les lecteurs s’intéressent aux actualités qui tournent autour de leur zone géographique. Voilà pourquoi toute information pertinente dans cette zone passe en avant dans le compte personnel du site web. Cela permet de rester en phase avec les lecteurs, c’est le début de leur fidélisation.

Cette performance éditoriale et commerciale se traduit par un chiffre d’affaires de 90 340 900 € en 2018.
Chaque mois, la société distribue 196 000 exemplaires, attire 9,2 millions de visiteurs sur le web dont près de 200.000 utilisateurs disposant d’un compte sur le site, cumule quelques 3,9 millions d’utilisateurs sur son application mobile et fédère plus de 200.000 utilisateurs sur Facebook.

Stratège, l’équipe de rédaction réalise régulièrement des enquêtes, analyses et décryptages afin de garantir l’objectivité des informations délivrées.

Une indépendance éditoriale garante du succès du titre

Le Progrès tire profit de la synergie créée par ses ressources humaines. En moyenne, 570 salariés s’affairent à la bonne marche du journal. Son siège fait partie des pionniers dans le domaine à Lyon. Trois immeubles de 11 000 m² composent l’édifice architectural où toute l’équipe travaille. Ils prennent la forme d’un îlot entouré de jardins aquatiques. Au sein de la rédaction, 260 journalistes assurent l’approvisionnement et le traitement de l’information.

Le journal excelle dans l’organisation d’évènements. Il prône les partenariats avec les entreprises et collectivités locales. Plus tard, le recul du lectorat devient un manque à gagner. Les directeurs de publication et de rédaction créent des éditions spéciales hebdomadaires. À ce jour, les 750 numéros spéciaux entre 1890 et 1905 peuvent être consultés en ligne sur la Bibliothèque Municipale de Lyon. Aussi, des « Unes locales » sont produites pour chaque localité. Cette offre Premium priorise les actualités locales et les thèmes choisis par le lecteur.

Le Progrès à l’heure du cross-media

Si le lectorat de la presse quotidienne imprimée s’est considérablement délité ces dernières décennies, Le Progrès joue des synergies et complémentarités entre les différents canaux de diffusion pour continuer d’exister et de se développer. Web, mobile, réseaux sociaux, vidéo… Le Progrès est devenu un groupe média transversal et tentaculaire. Toujours porté par la version imprimée du titre qui, remaniée et modernisée, fait aujourd’hui partie du top 10 national des titres de presse quotidienne régionale.

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Le Progrès version papier tire aujourd’hui sur une nouvelle presse construite en 2004 à Chassieu. Appuyée par deux rotatives Mainstream 80 qui permettent d’imprimer quelques 80.000 exemplaire à l’heure. En renfort, le site web leprogres.fr reprend les bases de la version imprimée et se focalise sur la mise en valeur des articles par les photos, la production de reportages vidéos, d’infographies..

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