Indigo Weel veut s’inscrire dans la durée à Lyon
C’est bien connu, le vélo est un bon moyen pour se déplacer dans les villes, sans pour autant être pris au piège dans les bouchons ou même dans les stations (metro – Tram…) C’est pour cela que Lyon a lancé depuis quelques semaines, Indigo Weel.
Ancêtre de l’ancien système de location de vélos en libre-service, Gobee, la start-up Indigo Weel est en train de se lancer un petit pari. Cette société française propose de mettre à disposition des vélos aux 4 coins de la ville en libre-service. La boîte française veut réussir son coup et s’inspirer des erreurs rencontrées dans le passé par Gobee, qui a dû mettre la clé sous la porte. Un service différent comme l’explique Jean Gadrat, responsable d’Indigo Weel : « notre approche et nos méthodes sont différentes de chez Gobee. Nous avons mis plus de sous sur les vélos. Ils ont une valeur de 280 euros et leur durée de vie est de 3 ans. Les pièces viennent de Chine et assemblé en Slovaquie et Pologne. Ils sont plus solides que les autres ».
Les utilisateurs ont le destin d’Indigo entre leurs mains
L’initiative a de quoi intéresser et se montrer très pratique pour la population. Déjà présent à Metz, Tours et Bordeaux, Lyon est la quatrième ville sur la carte de la société. Une ville charnière pour la suite, au vu de son nombre important d’habitants. Une des principales interrogations d’Indigo Weel reste la sécurité et le traitement réservé à ces produits. Depuis 3 mois à Metz, Tours et Bordeaux, 4% des vélos ont été volés ou cassés.
Un chiffre plutôt encourageant avant de mettre le système en place dans le centre de Lyon. Le boss de la start-up a annoncé que 5 personnes seront présentes pour déplacer ou même apporter des réparations aux vélos tout au long de la journée. Pour les chiffres, l’entreprise est prête à proposer 1500 vélos de ce type dans Lyon, selon la demande et la réussite du concept.