Indigo Weel met fin à toutes activités sur Lyon !
Entré dans le quotidien des Lyonnais(es) depuis maintenant quelques années, il va falloir s’habituer à la disparition des vélos "INDIGO weel". Présent en libre-service aux 4 coins de la ville, le service a fermé depuis quelques jours.
Des vélos "INDIGO weel", si vous n’en voyez plus, rien d’étonnant. En effet, la société retire tous ses vélos à Lyon. La cause, un échec total pour un service qui n’a jamais rencontré le succès attendu. Trop cher ou encore trop encombrant, la société met les voiles quelques mois après avoir déjà retiré ses scooters électriques des rues.
Un début d’explication ?
Il y a quelques jours, un membre du média lyonnais, "Lyon Capitale" est allé à la rencontre d’un gérant de la société pour en savoir plus sur ce choix. "INDIGO weel n’est plus sur Lyon effectivement en raison du cadre réglementaire offert par la ville qui ne permet pas de développer une activité de mobilités partagées. Le cadre réglementaire lyonnais pour les engins de déplacement personnel étant d’autoriser tous les acteurs souhaitant se présenter sans limitation du nombre de véhicules. INDIGO weel renforce son activité sur les villes qu’elle exploite actuellement et qui ont su mettre en place un cadre réglementaire structuré : Bordeaux, Toulouse, Tours, Angers et Metz", précise le membre de l’entreprise.
Une concurrence bien trop forte
Aujourd’hui, Indigo ne peut plus se cacher et c’est un constat plutôt amer que l’on peut faire. Depuis son arrivée à Lyon, la société n’a jamais trouvé la solution face à une très grosse concurrence, ainsi qu’un loyer très élevé pour occuper l’espace public. Une redevance qui obligeait ainsi le service a facturé 79 euros par année, ce qui reste un prix très élevé pour les utilisateurs de vélos "INDIGO weel". sur place. C’est donc la fin de "INDIGO weel". à Lyon qui rejoint "Gobee Bike" qui s’est aussi cassé les dents par le passé. Rassurez-vous, il reste encore plusieurs services dans la ville, dont le numéro un "Velo-V" qui n’est pas prêt de fermer boutique.
G. Zerbone