Gastronomie lyonnaise VS nutrition sportive : savourer sans sacrifier la performance
La cité des gones porte fièrement deux couronnes : celle de ville gourmande, grâce à ses célèbres bouchons et sa Cité Internationale de la Gastronomie relancée en 2025, et celle de ville d’action, avec plus de 13 000 coureurs attendus au Run In Lyon du 5 octobre 2025 et un Street Food Festival qui s’étend désormais sur cinq jours fin juin.

Entre quenelles réconfortantes et séances de fractionnés sur les quais, l’équilibre n’est pas gagné d’avance
Pour concilier appétit épicurien et objectifs athlétiques, l’alimentation doit parfois recevoir un coup de pouce supplémentaire.
Quatre stars des bouchons passées au scanner nutritionnel

Quenelle de brochet sauce Nantua : 215 kcal par pièce de 100 g, dont 13 g de lipides et 9 g de protéines.
Salade lyonnaise (frisée, lardons, croûtons, œuf poché) : 270 à 540 kcal la portion selon la recette, avec 24 à 31 g de graisses – dont une large part d’acides gras saturés – pour seulement 11 à 17 g de protéines.
Saucisson brioché : 301 kcal aux 100 g, 20 g de lipides et peu de fibres.
Cervelle de canut : cette fausse « cervelle » de fromage frais paraît légère (2 kcal/g) mais son apport grimpe si l’on ajoute pain grillé et huile d’olive.
Ces plats réchauffent le corps mais pèsent vite lourd sur le bilan lipidique et créent un déficit en protéines complètes et micronutriments protecteurs
Défis pour l’athlète gourmand
Excès de graisses saturées = inflammation articulaire accrue et récupération plus lente
Index glycémique élevé des sauces ou de la brioche = pics d’insuline, fringales, stockage adipeux
Protéines animales souvent cuites longtemps = moindre biodisponibilité des acides aminés essentiels
Micronutriments antioxydants sous-dosés alors que l’entraînement intensif accroît le stress oxydatif
Stratégies : adapter l’assiette sans trahir la tradition
Jouer sur la quantité : partager une quenelle ou prendre l’option « entrée » suffit avant un run matinal
Alléger les recettes : choisir de la volaille fumée dans la salade lyonnaise, pocher l’œuf sans huile
Acids gras : remplacer beurre fondu par un filet d’huile de colza riche en oméga-3
Fibres : accompagner saucisson brioché d’un mesclun vinaigré pour freiner l’absorption des glucides
Timing : placer le repas bouchon en journée d’entraînement léger, garder la veille de compétition pour des plats plus simples
Compléments : le chaînon qui manquait
Protéines natives isolées : 25 g de whey native fournit 22 g d’acides aminés biodisponibles, idéal pour compenser un déjeuner trop gras
Collagène hydrolysé : 5 à 10 g/j réduisent les douleurs articulaires chez les sportifs d’endurance après six mois :contentReference[oaicite:8]index=8
Oméga-3 EPA/DHA : méta-analyse 2024 = légère amélioration de la force musculaire et effet anti-inflammatoire :contentReference[oaicite:9]index=9
Magnésium bisglycinate : prévient crampes nocturnes, fréquentes après repas salés (lardons, saucisson)
Multivitamines sans excès de sucre : couvre le manque d’antioxydants des menus riches en graisse animale
Chaque référence est disponible en dosage précis et lot tracé sur ce site avec certificats d’analyse publiés en ligne.
Journée type « foodie sportif » à Lyon
Petit-déj : café noir, cervelle de canut allégée en crème, deux tranches de pain complet ; shaker whey native (25 g)
Midi dans un bouchon : salade lyonnaise version bacon maigre + frisée, céleri bâtonnets pour croquant ; eau pétillante
Snack d’après-midi : barre protéinée avoine-amande, capsule d’oméga-3
Dîner : quenelle de brochet vapeur, julienne de légumes, riz semi-complet ; 10 g de collagène avant le coucher
Bilan : 2 300 kcal, macros 45 % glucides – 30 % protéines – 25 % lipides, correspond aux besoins d’un coureur de 70 kg s’entraînant 5 h/semaine
Bouger pour brûler… dans les traboules ou au parc

Circuit fractionné de 30 minutes dans les escaliers de la Croix-Rousse : ≈ 400 kcal dépensées
Jogging tranquille depuis les berges du Rhône jusqu’au Parc de la Tête-d’Or : 7 km = 500 kcal
Session mobilité / gainage sur la pelouse du parc Blandan : complète la récupération active
Avec ces dépenses, la salade lyonnaise du midi est amortie, et la fenêtre anabolique bénéficie des BCAA de la whey
Conclusion : l’art du compromis à la lyonnaise
Être sportif à Lyon, c’est accepter la tentation permanente du gras-gourmand
Mais en ajustant portions, timing et choix d’ingrédients, puis en sécurisant les apports clé grâce à des suppléments de qualité, il devient possible de savourer quenelles et traboules sans freiner sa progression.
La performance se joue autant dans l’assiette que sur la piste : à vous de composer votre propre menu gagnant ;)